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Conférence grand public donnée à l'occasion des 70 ans du CERN, suivie d'une performance art & science
Lieu : Théâtre Antoine Vitez - Espace Le Cube
Le mardi 19 novembre de 18h30 à 20h30
Pour découvrir la physique des deux infinis - l'infiniment petit et l'infiniment grand - , le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, Aix-Marseille Université/CNRS) et la compagnie 95% proposent une soirée grand public comportant deux moments forts, au théâtre Vitez - Espace Le Cube - à Aix-en-Provence, le 19 novembre à partir 18h30 :
une performance Art & Science « La danse des infinis »,
précédée d’une conférence grand public, à l’occasion des 70 ans du CERN, laboratoire européen pour la physique des particules.
La conférence grand public, assurée par Cristinel Diaconu, physicien et directeur du CPPM, permettra de saluer l'apport unique du CERN à la recherche fondamentale et à la coopération internationale, permettant des avancées scientifiques et des prouesses technologiques notoires, comme le world-wide-web permettant l'utilisation à grande échelle de l'internet, invention issue dans un contexte de recherche en physique des particules et initiée au CERN, prouvant sans ambiguïté son impact sociétal.
Le spectacle vivant contribuera à décloisonner l’univers scientifique, à faire découvrir la recherche avec l’infiniment petit avec la nature des particules élémentaires et leurs 4 interactions fondamentales, et l’infiniment grand avec la dynamique de l’Univers, la matière noire, l’énergie noire. Il apportera aussi un éclairage sur l’enjeu de la contribution individuelle à la recherche scientifique collective.
Outre ses activités de recherche, le CPPM a également des activités de culture scientifique et technique et mènent notamment des actions spécifiques auprès des jeunes filles qui ont tendance à s'auto-censurer. Dans ce contexte, la performance a été imaginée et réalisée par 5 femmes : Justine Serrano, Aurélie Delon, Nelly Poiret Dandres, Jena Nersessian alias Dawta Jena et Virginie Anouch Kechmanian.
Cette performance a pu se faire grâce au soutien notamment de la cellule de culture scientifique et technique d'AMU et est labellisée dans le cadre des 70 ans du CERN et de la conférence scientifique internationale en physique des hautes énergies, EPS-HEP, qui se tiendra à Marseille, au Pharo, l'année prochaine du 7 au 11 juillet 2025.
Dans le cadre du Pass Culture, "La danse des infinis" est définie comme une nouvelle activité d’Éducation artistique et culturelle (EAC) disponible pour les élèves de CM1-CM2 de Marseille et des Collèges et Lycées des Bouches-du-Rhône
Déroulé :
- Entrée du public à partir de 18h
- Conférence à 18h30 - 45'
- Spectacle à 19h15 - 40'
- Discussion avec le public
- Fin de l'événement à 20h30
En savoir plus :
- Le CPPM
- La Compagnie 95%
- Des extraits de la performance art & science
- Les 70 ans du CERN
- CNRS Nucléaire et Particules - Institut national de physique des particules et de physique nucléaire du CNRS
Soirée organisée par le CPPM et la Compagnie 95% portée par ARTMADA PROD
---> Merci de vous inscrire, à partir de l'indication "Inscription" en bas à droite ou en utilisant ce lien :
https://indico.in2p3.fr/event/33338/registrations/4216/
Il y a déjà 20 ans, le domaine de la virologie était ébranlé par la découverte du premier virus « géants » par deux équipes de recherche marseillaises. D’abord considéré comme un monstre de foire, ce virus hors norme, baptisé « Mimivirus », allait inaugurer une nouvelle discipline, la virologie environnementale, où les découvertes les plus inattendues se sont succédées, jusqu’à motiver un changement radical de la taxonomie virale, sous l’égide de la très officielle ICTV (International Committee for Viral Taxonomy). Mais un autre fait marquant allait, plus que d’autres, attirer l’attention des médias et du grand public : la découverte il y a 10 ans maintenant que ces mêmes virus pouvaient survivre à près de 50.000 ans de congélation dans le pergélisol sibérien. Désormais mondialement connus sous l’appellation de virus « zombies », leur capacité à rester infectieux de si longues périodes ajoute une nouvelle menace associée au réchauffement climatique : celle de voir resurgir de l’Arctique des maladies préhistoriques au fur et à mesure de la fonte du pergélisol.
Ma conférence se propose de vous faire revivre ces 20 ans d’histoire mouvementée de la virologie.
Illustration : Eugene_Christo-Foroux.jpg
Légende de l'illustration : Dr. Eugène Christo-Foroux avec la défense de mammouth qu’il vient de trouver sur les rives de la Kolyma.
Crédit : Jean-Michel Claverie.
INSCRIPTION : https://www.cppm.in2p3.fr/confCPPM.php
SVOM - Space-based multi-band astronomical Variable Objects Monitor - est une mission franco-chinoise consacrée à l’étude des plus lointaines explosions d’étoiles, les sursauts gamma. Ces sources sont des bouffées de rayonnement gamma très brèves et intenses produites par des phénomènes parmi les plus extrêmes de l’Univers. Elles sont associées à la mort des étoiles les plus massives ou à la fusion d'objets stellaires compacts (étoiles à neutrons ou trou noir). L'énergie rayonnée en quelques secondes par un sursaut gamma est équivalent à l’énergie produite par le Soleil durant sa durée de vie. En raison de ces luminosités extrêmes, les sursauts gamma peuvent être utilisés pour sonder les régions de l'Univers les plus hostiles et les plus éloignées du point de vue de l'observation.
Après plus de dix ans de développement, SVOM a été lancée le 22 juin depuis la base de lancement de Xichang en Chine. Cette étape ouvre une nouvelle page sur l’étude des phénomènes cataclysmiques de l’Univers.
Damien Dornic, chercheur CNRS au CPPM, sur le projet SVOM.
Nos connaissances de la formation des planètes et du système solaire sont basées sur des observations astronomiques et l’analyse des météorites, fragments de roches extraterrestres tombées sur Terre qui renferment les premiers constituants de notre système solaire. Les météorites sont les archives de l’histoire du système solaire et des planètes. De récentes missions spatiales ont pu visiter et échantillonner des astéroïdes et ramener au laboratoire des précieux fragments rocheux n’ayant jamais été exposés à l’atmosphère terrestre, apportant de nouvelles informations sur le lien entre les astéroïdes et les météorites. Les retours d’échantillons extraterrestres ont cependant commencé bien plus tôt, avec le programme Apollo de la NASA qui a permis la collecte d’échantillons à la surface de la Lune dans les années 70. Cette conférence présentera comment les observations réalisées dans les missions de retour d’échantillons, en comparaison avec ce que nous savions grâce à l’étude des météorites, nous permettent de mieux comprendre les phénomènes qui ont permis la formation de notre planète et qui l’ont rendue habitable.
La conférence sera présentée par Laurent Remusat, directeur de recherche au CNRS. Il est géochimiste au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Il étudie les matières organiques et leurs relations avec les phases minérales dans les échantillons extraterrestres. Il a été membre de l’équipe en charge de la caractérisation préliminaire des échantillons de l’astéroide Ryugu ramenés par la mission spatiale japonaise Hayabusa II.
L'objectif de cet exposé est de revenir sur quelques questions fondamentales concernant l'exploration de l'infiniment petit.
La "Physique des particules" est également appelée "Physique des hautes énergies" et nous aborderons donc ce domaine sous l'angle capital de l'énergie. Après avoir passé en revue les divers types d'accélérateurs de particules nous présenterons quelques points fondamentaux des théories actuelles et nous montrerons qu'il est en effet crucial d'augmenter l'énergie pour poursuivre le programme d'exploration du Modèle Standard. Enfin, nous nous demanderons quelles sont les pistes possibles et réalistes pour développer des machines capables d'atteindre les objectifs des physiciens dans un délai raisonnable.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre de l'année de la physique 2023-2024.